Entre deux absences, je suis plus souvent sur le blog Art et Histoire (sur la droite) qu'ici et cela va continuer. Alors il me faudra prendre une décision. Je ferme ou pas ?!
En attendant, passez tous de très bonnes vacances. Plein de bisous.
Claudine
Le plaisir de broder des perles de toutes sortes autour de cabochons en verre et fusing créés par ma fille Marilia.
vendredi 20 juillet 2012
samedi 7 juillet 2012
Jardins de Versailles habités
Ce matin, mon mari s'est baladé dans les jardins du château de Versailles. Il faisait un temps de...Non, je ne l'ai pas dit ! Mais il a tout de même réussi à faire de très belles photos . Alors je ne résiste pas...Mais aujourd'hui, pas d'histoires ou de biographies. Juste le plaisir des yeux devant ces sculptures...
De face
De dos
Superbe, le sablier !
Un dragon qui se cabre. De quoi a-t-il si peur ?!
Viens petit lapin. Je vais te raconter des histoires
Un petit poisson
Chacun le sien.
Un peu de musique...
J'adore cette photo !
Et celle-ci !
Il se passe de drôles de trucs là !
Vous voyez le homard ? Ben, tant mieux ! Parce que vous ne verrez rien d'autre !
Joli, non ?!
Quelques fleurs...
Épais bouquin qui contient sans doute un monde de connaissance
Il lit
avec un bandeau sur la bouche
Très beau drapé
Une vue d'ensemble
J'aime ses cheveux, sa tunique. Une jolie délicatesse sous les doigts du sculpteur
Je n'aime pas la sculpture moderne bleu qui se trouve derrière elle.
Encore une ! Vous les voyez les oiseaux ?
Un petit faucon ?
Les ongles et les crocs du poison
Et la miroir tourné vers l'ailleurs...
Voilà ! J'espère que vous avez aimé, tout comme moi. Gros bisous à tous
Libellés :
Château de Versailles,
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sculptures
mercredi 4 juillet 2012
William Chapman Les Fleurs de givre
William Chapman — Les Fleurs de givre
L’Année canadienne
Juillet
Le soleil brûle au fond de l’immense ciel bleu.
Pas un lambeau de vent ne traîne sur les ondes.
La canicule étreint dans un cercle de feu
Jusqu’aux sapins touffus des savanes profondes.
Les ruisseaux ont cessé leurs chants dans les vallons ;
Les coteaux sont jaunis, les sources desséchées ;
Le grillon, accablé, se tait sur les sillons ;
Le papillon se meurt sur les roses penchées.
Tout souffre et tout gémit dans ce nouvel enfer ;
Et, pâles et poudreux, en quête d’un asile,
Les citadins hier ont déserté la ville
Pour humer l’air léger des monts ou de la mer.
Mais l’effluve est aussi lourd dans le bas du fleuve,
Et le brun riverain, la faux sifflante aux poings
En ouvrant sa tranchée à travers les grands foins,
Péniblement halète, imprudemment s’abreuve.
Le soleil parfois semble une flaque de sang,
Et soudain un nuage à la frange écarlate
Monte de l’horizon. L’orage menaçant
Accourt. Déjà l’éclair brille, la foudre éclate.
Bientôt le ciel voilé laisse couler ses pleurs :
Sous cette aspersion sonore, fraîche et dense,
Les arbres, les épis, les ajoncs et les fleurs
Ont l’air de s’incliner devant la Providence.
Mais l’azur resourit au terroir tout trempé,
Et, le soir, sur le pas de nos portes ouvertes,
Nous nous grisons de l’âcre odeur des feuilles vertes,
De l’orge blondissante et du foin frais coupé.
L’Année canadienne
Juillet
Le soleil brûle au fond de l’immense ciel bleu.
Pas un lambeau de vent ne traîne sur les ondes.
La canicule étreint dans un cercle de feu
Jusqu’aux sapins touffus des savanes profondes.
Les ruisseaux ont cessé leurs chants dans les vallons ;
Les coteaux sont jaunis, les sources desséchées ;
Le grillon, accablé, se tait sur les sillons ;
Le papillon se meurt sur les roses penchées.
Tout souffre et tout gémit dans ce nouvel enfer ;
Et, pâles et poudreux, en quête d’un asile,
Les citadins hier ont déserté la ville
Pour humer l’air léger des monts ou de la mer.
Mais l’effluve est aussi lourd dans le bas du fleuve,
Et le brun riverain, la faux sifflante aux poings
En ouvrant sa tranchée à travers les grands foins,
Péniblement halète, imprudemment s’abreuve.
Le soleil parfois semble une flaque de sang,
Et soudain un nuage à la frange écarlate
Monte de l’horizon. L’orage menaçant
Accourt. Déjà l’éclair brille, la foudre éclate.
Bientôt le ciel voilé laisse couler ses pleurs :
Sous cette aspersion sonore, fraîche et dense,
Les arbres, les épis, les ajoncs et les fleurs
Ont l’air de s’incliner devant la Providence.
Mais l’azur resourit au terroir tout trempé,
Et, le soir, sur le pas de nos portes ouvertes,
Nous nous grisons de l’âcre odeur des feuilles vertes,
De l’orge blondissante et du foin frais coupé.
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